Chers amis bonsoir.
Angel Lopez Garcia, de la Fondation Blasco Ibañez en terre valencienne, nous a envoyé des informations très intéressantes à propos de la commémoration de Vicente Blasco Ibañez, que Lise Roméo De Zerbi a eu la grande gentillesse de traduire pour le Cercle.
L'écho du 29 janvier et de la disparition de Vicente Blasco Ibañez a été relayé par l'article d'un journal valencien qui relatait les cérémonies de remise du drapeau qui couvrait le cercueil de Vicente Blasco Ibañez à son retour à Valence en 1933. Ce dernier sera déposé au musée de Valence.
Les plus hautes autorités de la ville assistaient à cette célébration. Sur les photos on peut voir Madame la Maire de la ville de Valencia et la petite-fille du romancier : doña Gloria LLorca qui est en réalité l'arrière petite fille de Vicente Blasco Ibañez.
Belle découverte à vous, et sentiments blasquistes.
Patrick Estève - Président du Cercle Blasco Ibañez
Traduction de courtoisie de Lise Roméo De Zerbi de l'article valencien dont vous trouverez le lien ci-dessous :
"Le musée Blasco Ibanez expose la Bannière authentique qui recouvrait le cercueil de l'écrivain
Si la Bannière pouvait parler, elle pourrait raconter son histoire, vieille de 86 ans…Si elle le faisait, elle raconterait le voyage à Menton (France) en 1928. C’était un voyage aller-retour. Son rôle consistait alors, à recouvrir le cercueil de Vicente Blasco Ibañez, jusqu’à Valence, où eurent lieu ses funérailles. L’authentique Bannière, de 1928, fut le dernier objet appartenant à l’écrivain et hier elle a rejoint l’illustre Valencien.
Face à la salle de réception du Musée Vicente Blasco Ibañez, le drapeau est exposé, et c’est l’un « des signes identitaires des Valenciens », selon le ministre de la justice Seraphin Castellano. Il suffit d’entrer dans la villa « La Malvarrosa » et sa présence imposante nous saute aux yeux :
285cmx181cm de soie (taffetas et serge). L’étendard est entièrement déployé, à l’horizontale, fixé sur son support, correctement maintenu selon les experts.
La Bannière authentique est pour les blasquistes un joyau inestimable comme pour les amoureux de l’histoire du royaume de Valence. S. Castellano a souligné avec force « le symbolisme historique et la valeur artistique » de cet emblème exposé maintenant au musée. Le ministre nous montre avec force l’écrivain et l’homme politique comme un être fier de son origine valencienne et qui à travers ses œuvres a su transmettre « l’histoire, les coutumes et l’âme même de ce peuple ».
La Bannière authentique appartenait à Ricardo Muñoz, médecin et ami personnel de l’écrivain, celui-ci en fit don en 1944 à son petit-fils Ricardo Muñoz Puelles. Elle fut ensuite transmise à l’Union Valencienne du temps de Gonzales Lizondo. En 2009, ce parti politique la remit à la Généralitat et dès lors, se furent les techniciens de l’Institut de Conservation et de Restauration (IVACOR) qui furent chargés de lui donner une seconde vie. Elle sera exposée pendant les trois prochaines années au Musée Vicente Blasco Ibañez. L’accord de transfert est de trois ans renouvelables. La Conseillère Culturelle, comme la Mairesse de Valence ont considéré que la Bannière authentique avait trouvé un bon et durable point de chute, dans la villa de l’auteur des « Quatre Cavaliers de l’Apocalypse ».
« Je suis fière que ce soit notre gouvernement qui se soit occupé et préoccupé de Blasco Ibañez parce que aucun autre ne l’a jamais fait » a déclaré Rita Barbera, en remerciant les héritiers de l’écrivain pour leur présence, comme l’arrière petite fille Gloria Llorca Blasco Ibañez. Elle a déclaré qu’elle se sentait « extrêmement heureuse » par l’apport de la Bannière au musée car il s’agit du « dernier objet possédé » par l’auteur, donc cet objet ne pouvait être installé ailleurs ». Et elle a souligné que la Mairie était constamment en train de « soigner, câliner et mettre en valeur la mémoire des grands hommes ».
Ce n’est pas la première fois que l’on expose la Bannière authentique, puisqu’elle a participé à la commémoration des 755 ans du royaume de Valence, comme l’a indiqué la Conseillère Maria José Catala, elle a aussi indiqué que la restauration de cet emblème se chiffrait à 35 000 €.
Attention et Soins
Les restaurateurs ont soigné les blessures de guerre de ce qui fut le manteau de l’écrivain. Ils ont réparé les accrocs, les trous, les déformations et les retouches. Les techniciens d’IVACOR ont aussi éliminé les interventions antérieures comme les rubans accrochés au dos et les coutures qui endommageaient gravement le tissu. Dans les bandes de tissu on a retrouvé des petites reprises faites avec un fil métallique pour fermer les déchirures tandis que sur la bande bleue supérieure on avait fait un pli longitudinal d’environ trois centimètres pour diminuer la déchirure du tissu. Les techniciens d’IVACOR éliminèrent les réparations non-professionnelles qui abimaient le tissu d’origine.
Les tâches et les saletés furent éliminées du tissu et les fibres furent ensuite hydratées.
La présence de la Bannière Authentique montre que la ville prend très au sérieux l’accord signé avec la Fondation Vicente Blasco Ibañez, et l’héritage de l’écrivain a été déposé dans le Musée de « La Malvarrosa ».
Les héritiers veulent que le musée soit un lieu vivant et souhaitent qu’il accueille périodiquement des activités.
Actuellement l’activité du musée se concentre sur l’anniversaire des 100 ans de la Première Guerre Mondiale."
El Museo de Blasco Ibáñez expone la Real Senyera que cubrió el féretro del escritor
Si la Real Senyera hablara, si pudiera contar su historia de 86 años... Si lo hiciera, relataría ese viaje a Menton (Francia) en 1928. Fue un trayecto de ida y vuelta. Su cometido, entonces, cons...
http://www.lasprovincias.es/v/20140129/culturas/museo-blasco-ibanez-expone-20140129.html