Bonjour.
J'ai l'honneur de mettre en ligne une parution relative à Vicente Blasco Ibañez dans un journal italien intitulé : "Costa Azzurra".
Vous trouverez ci-dessous une traduction de courtoisie (réalisée par Adrien Estève), et en pièce jointe la copie intégrale de l'article de Presse : preuve, s'il en fallait une, que Vicente Blasco Ibañez intéresse toujours en 2015 !
Sentiments Blasquistes.
Patrick Estève - Président du Cercle Blasco Ibañez.
"Galaad Editions : Deux textes de l’écrivain qui vécut à menton sont traduits en italien
Sur la Côte d’Azur de Blasco Ibanez
MENTON – Tout le monde ne sait peut être pas que le prolifique écrivain espagnol Vincente Blasco Ibanez, né à Valence en 1867, vécut et mourut à Menton le 28 janvier 1928. Il aimait la côte d’Azur, et surtout la mer (il fréquentait également Gênes et la Ligurie). Il a été scénariste, très connu même en dehors de son pays, auteur de romans et de nouvelles. Il fut aussi auteur de scénarios pour le cinéma (comme ce fut le cas pour le film « Au-delà de toute limite »), et parfois réalisateur lui-même. En particulier, il est connu, au-delà de sa condition d’exilé en raison de ses idées politiques, pour être l’auteur de best-sellers comme « Sang et Arènes » et « Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse » : du premier fut réalisé en 1922 le film éponyme, qui connaitra un remake du même nom en 1941, du second, qui concerne l’Argentine et la Première Guerre Mondiale, fut réalisé en 1921 le célèbre film qui lança le mythe de Rudolph Valentino (le même titre sera ensuite repris en 1962 par Vincente Minnelli, qui en fit une bonne réadaptation, en l’ancrant dans le contexte de la seconde guerre mondiale avec Charles Boyer, Glenn Ford et Ingrid Thulin). Les autres travaux qui lui valurent une certaine notoriété sont « La Barraca » et « Cañas y barro ». Aujourd’hui, il devient d’actualité grâce à la maison d’édition italienne Galaad Edizioni, qui a publié il y a peu de temps « Il molino a vento e altre prose » (Le moulin à vent et autres proses), qui rassemble des récits de trois auteurs espagnols, Blasco Ibanez justement, benito Perez Galdos et Gabriel Miro. La traduction, de bonne facture, est de Marino Magliani et Riccardo ferrazzi, qui est aussi l’éditeur. Ici, pour d’évidentes questions de compétence territoriale, nous nous focaliserons sur Blasco Ibanez, duquel sont proposés « Vengeance mauresque » et « Sur la Côte d’Azur ». Ce dernier comprend les chapitres « Le chemin de tous » (hommage aux paysages et au soleil entre Monte-Carlo, Nice et Menton), « Les Nouveaux Compagnons » (sur les animaux, extravagants aussi, qui accompagnent les dames), « Le Carnaval à Nice » et « Comment les américains filment un roman ». La prose est agile, simple, divertissante et nous en conseillons la lecture à tous les amoureux de la Côte d’Azur, mais aussi à ceux qui la connaissent peu. Cela pourrait représenter le début d’une redécouverte."